Comment fonctionne une VMC collective ?
Nous passons en moyenne 85 % de notre temps en milieu clos. Renouveler l’air ambiant dans les locaux est donc une nécessité. D’autant plus dans les bâtiments collectifs où l’installation d’une VMC collective s’impose.
La nécessité d’une VMC collective
L’air respiré à l’intérieur est généralement plus pollué que l’air extérieur. En consommant de l’oxygène, hommes et animaux rejettent du gaz carbonique impropre à la respiration. Mais aussi d’autres microparticules polluantes issues par exemple de l’utilisation des appareils à combustion. Auxquels s’ajoutent également l’humidité et autres mauvaises odeurs dégagées par les occupants.
Aérer nos pièces ¼ d’heure par jour représente ainsi un premier remède. Une réponse toutefois insuffisante dans les bâtiments mal ventilés ou construits avec des matériaux polluants. Une situation d’autant plus critique dans les bâtiments collectifs ou dans les locaux professionnels ! Autant de situations nécessitant donc un système de ventilation collective adaptée et régulièrement contrôlée.
Pour obtenir un devis pour une ventilation collective, plusieurs critères sont à considérer. Le prix est fonction de la taille du bâtiment, du nombre de pièces, mais aussi du nombre et de l’état des conduits existants… Logique, les constructions neuves disposant du label « bâtiment basse consommation » (BBC) bénéficient de tarifs avantageux.
Qu’est-ce qu’une VMC collective ?
Les bâtiments comprenant un grand nombre de pièces impliquent l’emploi d’une ventilation mécanique contrôlée (VMC) collective. Une solution plus économique, spécifiquement étudiée pour assurer partout le renouvellement permanent de l’air. Ce type d’appareil est composé d’un extracteur de toiture ou d’un caisson de ventilation. Ce dernier étant lui-même constitué d’un groupe moto-ventilateur, généralement isolé pour des questions évidentes de pollution sonore.
Ces VMC sont reliées à plusieurs gaines. Chaque gaine est équipée de bouches de ventilation individuelles. Elles sont en effet indispensables dans les pièces humides comme les salles de bains ou les sanitaires.
Pourquoi entretenir et rénover une VMC collective ?
Assurer régulièrement l’entretien et la rénovation d’une ventilation collective est une précaution indispensable à son bon fonctionnement. Une opération qui évite les dépôts d’encrassement et de moisissures dans les bouches d’extraction, les filtres. Seuls les professionnels agréés sont habilités à effectuer ce type d’intervention. Pour obtenir un tarif global avantageux, l’idéal est de conclure un contrat d’entretien au moment de l’installation.
Les bâtiments composés de pièces produisant beaucoup d’humidité ont intérêt à investir dans une VMC collective hygroréglable. Ici, le débit de l’air entrant et sortant est régulé par des bouches. Elles s’ouvrent ou se ferment en fonction du taux d’humidité de l’air. La VMC hygro permet ainsi de dépolluer l’air tout en limitant les déperditions de chaleur. En renouvelant l’air et en l’asséchant, ce système peut faire baisser le montant de la facture énergétique d’un tiers !